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Les travailleurs salariés, les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants et les ouvriers mineurs qui ne peuvent plus travailler à cause d’une maladie ou d’un accident (mais pas à cause d’une maladie professionnelle ni d’un accident de travail) ont droit à des indemnités d’incapacité de travail.

Lorsqu’un patient est assuré auprès d’une institution de sécurité sociale étrangère, il ne peut demander aucune indemnité en Belgique, mais bien dans le pays dans lequel il est assuré. Le patient doit, au début de son incapacité de travail, habiter ou séjourner temporairement (par exemple pour des vacances) en Belgique.

Pendant votre incapacité de travail, nous pouvons vous convoquer à un contrôle médical. Durant ce contrôle, un médecin vérifie s’il peut accepter votre demande de reconnaissance (ou de prolongation) d’incapacité de travail.

Le contrôle médical est obligatoire. Si vous ne vous y présentez pas sans raison valable, nous suspendons votre indemnité d’incapacité de travail.

Vous êtes travailleur salarié ou chômeur, en incapacité de travail?
Vous trouverez dans ces pages toutes les informations dont vous avez besoin.

Quelles démarches entreprendre lorsque votre incapacité de travail prend fin ?

Comme travailleur en incapacité de travail, vous pouvez exercer un travail volontaire compatible avec votre état de santé, sans mettre fin à votre incapacité de travail. Dans ce cas, le médecin-conseil de votre mutualité doit constater que ce travail volontaire est compatible avec votre état général de santé.

Vous êtes salarié ou chômeur et vous êtes en incapacité de travail ? Dans ce cas, votre mutualité vous verse une fois par an un supplément éventuel, en plus de votre indemnité : la prime de rattrapage.

En tant que médecin, vous avez reçu de notre part en 2011 une publication reprenant des recommandations pour prescrire les tests de biologie clinique de façon rationnelle.

L’accréditation et la formation contribuent à améliorer la qualité des soins. Les médecins, dentistes et pharmaciens-biologistes accrédités perçoivent des honoraires d’accréditation. Certains dispensateurs de soins peuvent obtenir une intervention financière s’ils suivent une formation.

L’evidence based medicine (EBM) et, par extension, l’evidence based practice (EBP) sont devenues la norme dans le paysage (inter)national actuel des soins de santé.
Ce mode de pratique nécessite la combinaison de 3 éléments : la propre expertise clinique, les preuves scientifiques (« evidence »), et les préférences et valeurs de chaque patient.

Voici des sources en ligne d’information EBP belges et internationales utiles. Plusieurs acteurs proposent aussi des formations pertinentes.

Vous aimeriez participer activement au paysage belge de l'EBP ?
Consultez le site web d’Evikey.

En tant que médecin, votre rôle est important dans la limitation des effets nocifs de l’imagerie médicale. Depuis plusieurs années, nous menons des actions pour vous soutenir dans cette démarche et pour sensibiliser les patients aux risques d’exposition aux rayons ionisants.

La concertation médico-pharmaceutique (CMP) a pour objectif de stimuler la collaboration pluridisciplinaire entre médecins et pharmaciens.
Un stimulant financier est prévu d’une part, pour les réunions CMP locales (“projets CMP”) et d’autre part, pour les programmes de promotion de la qualité.

Veiller à la qualité des soins et les améliorer si nécessaire, est une mission quotidienne pour les dispensateurs de soins et pour l’INAMI. Voici quelques initiatives qui encouragent une utilisation optimale des médicaments.

Êtes-vous médecin généraliste ou travaillez-vous pour une maison médicale ? Dans ce cas, vous avez peut-être reçu en 2010 un ‘feed-back sur les antibiotiques’ de notre part. Ce document indiquait quels types d’antibiotiques vous prescriviez et combien de fois vous les avez prescrits.